Texte Fondateur  :

(Edité fin 1996)

L'avenir : un réseau


Texte rédigé à l'époque enthousiaste où Serge parcourait le pays avec son bâton de pèlerin. Ce texte est le prélude à la naissance de l'ADACB. Ce prélude à duré deux ans : 1995-1997. La première action fut le lancement du concours de nouvelles de Paray le Monial en septembre 1997 suivie des premières "fêtes des arts" (Poisson : Octobre 97), qui rassemblèrent un grand nombre d'artistes, d'élus et entreprises dans l'espoir d'une "révolution" culturelle qui conduirait les responsables locaux à oeuvrer dans le sens d'une organisation commune, un réseau culturel... que nous appellons toujours de nos voeux !


Le diagnostic

 

Les budgets culturels des principales villes du Charolais / Brionnais sont cruellement insuffisants pour que la vie artistique dépasse le cadre de la manifestation ponctuelle.
Pourquoi ?

 

Les efforts concernant les équipements sportifs sont certes louables, mais il n'existe aucun équivalent dans le domaine des arts !
Pourquoi ?

 

L'accès aux outils collectifs comme les salles, les théâtres, est hors de prix, alors que tout un chacun peut profiter d'un gymnase, d'un stade, d'une piscine sans frais.
Pourquoi ?

 

Les compagnies amateurs ou professionnelles ne trouvent pas d'interlocuteurs pour se produire dans nos villes et villages.
Pourquoi ???

 

 

Nous avons crée l'Association pour la Diffusion des Arts en Charolais Brionnais

 

Qui sommes nous ?
Artistes, élus, amateurs d'arts, professeurs, directeurs d'écoles, industriels, commerçants, artisans, associations culturelles, pouvoirs publics. Des gens d'ici ! Vous ...
 

D'où sommes nous ?
De Briant, Bourbon-Lancy, Charolles, Chauffailles, La Clayette, Lugny-les-Charolles, Colombier en Brionnais, Digoin, Gueugnon, Marcigny, Paray Le Monial, Poisson, Saint Yan, Saint Martin du Lac, Semur en Brionnais, Sivignon, Volesvres etc...
 

Pourquoi est-ce necessaire ?
Parce que l'art (et plus généralement la culture) est devenu le maillon faible ! Celui-ci est considéré comme un produit de consommation réservé à une élite. Nous sommes convaincus au contraire que l'art est un moyen d'éducation et de communication universel.
 

Où trouver l'argent ?
Cette association a pour recettes les cotisations de ses membres (entreprises, commerces, artisants, institutions publiques, collectivités territoriales, associations culturelles, ou simples individus désireux de soutenir cette impulsion), le produit des manifestations et services, ainsi que des subventions publiques.
 

Quel est son rôle ?
Nous avons besoin d'un outil culturel qui regroupe les moyens et les compétences au lieu de les morceler.
- Elle accueille les artistes et amateurs d'art locaux en organisant pour eux une tournée dans chacune des villes qui le souhaite.
- Paye pour eux les salles auprès des municipalités ( théâtres, salles des fêtes, d'expositions etc.) elle attire les créateurs au lieu de les éloigner.
- Participe à l'amélioration des équipements des salles peu ou pas adaptées.
- Pourvoie à l'affichage.
- Permet une programmation annuelle des manifestations et une information coordonnées.
- Propose un prix des spectacles accessible à tous.
- Organise des échanges inter-villages des productions artistiques amateurs: théâtre, chorales, orchestres etc.
- Des échanges inter-écoles des productions annuelles aux sein des cours.

Synergie, fédération, réseaux, solidarité, entraide, collaboration, économie de moyens.
Projets :
. Une équipe technique qui assure la réalisation matérielle des manifestations,
. Du matériel d'éclairage de sonorisation à disposition,
. Des véhicules pour le transport des décors, costumes, matériels techniques ou oeuvres d'exposition,
. Un réseau d'hébergement pour recevoir les invités extérieurs à notre région,
. Une équipe d'affichage,
. Un réseau d'informations entre les utilisateurs des moyens techniques.


Tout cela est réalisable sans frais si l'on met en réseau les moyens déjà existants dans les villes et villages.


Serge Guillot

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